L'amour nous submerge et nous voulons en parler... en faire quelque chose !
L’ensemble de l’histoire nous amène à ce moment. Jamais il n’y aura un autre temps comme celui-ci dans l’histoire du monde. En réfléchissant sur le Sacré-Cœur, l'amour de Dieu qui se déverse dans notre monde en souffrance, je vous invite à être conscientes du fait que personne ne témoigne de cet amour de la façon dont vous le faites. Personne n'apporte vos dons et vos talents à la mission de la façon dont vous le faites – ni ne l’a jamais fait, ni ne le fera jamais.
Vous souvenez-vous de la première fois que vous êtes tombée amoureuse ? On ne tombe amoureux pour la première fois qu’une seule fois et l’on oublie rarement, quelque soient les autres grands amours qui entrent dans nos vies. L'amour nous submerge et nous voulons en parler... en faire quelque chose ! Telle est l'image qui m'est arrivée en réfléchissant à ce que l’amour tendre, affectueux, miséricordieux, réconciliateur et absolu de Dieu nous offre et offre à notre monde. Sur le chemin d'Emmaüs, « Notre cœur ne brûlait-il pas en nous » ? Phillip. Pinto en parlant des disciples de Jésus: « Regarde comme ils s’aiment… »
C’est ce que nous faisons ensemble : nous aimons et regardons. Nous regardons notre manière d’être dans le monde, ... les systèmes, les structures, les politiques et comment ils servent au mieux notre mission. Aimer et se risquer à faire la chose juste qui est à faire, puis la suivante et la suivante, ensemble, pour l’amour profond que nous avons pour notre mission.
Courage, en avant !
Heidy - Bolivie/Chilli
J'ai partagé des moments de prière dans des lieux où elle-même a demeuré.
Me trouver aujourd'hui à vivre ce moment si spécial est une joie constante. J’ai parcouru chaque lieu de la Maison-Mère, j’ai ressenti et imaginé la présence de Sainte Marie-Euphrasie, j'ai écouté ses histoires et je m’en suis émue. J'ai partagé des moments de prière dans des lieux où elle-même a demeuré. Ce cheminement m’a préparée à recevoir d’un cœur ouvert, les messages transmis en ces jours. Des messages qui nous ont menés à regarder un Dieu présent dans la Vie, à donner vie à l'Évangile, à considérer de quelle manière regarder une Mission en évolution. En même temps, nous nous sommes réjouis, nous avons admiré les chemins vécus, ceux qui nous invitent à risquer à penser vers l’avant, en nous montrant l’histoire sur les pas de Rose Virginie Pelletier à Noirmoutier, dans la maison où elle a grandi et les chemins qu’elle a parcouru.
Je rends grâce à Dieu pour cette expérience qu’il m’est donné de vivre et je remercie la Congrégation de cette invitation à rêver toutes et tous ensemble pour l’avenir.
HEIDY Bolivia
Rhonda Cumberland- Australie
Le pèlerinage est un temps qui met chacun et chacune en condition de rencontrer son centre profond.
Soyez en certains et certaines, nous risquons pour la mission à Angers. Nos conversations sont difficiles, animées et centrées sur l’avenir. Nous avons beaucoup devant nous.Je suis consciente que le premier Pèlerinage d’Australie-Nouvelle Zélande à Angers aura lieu en octobre. Un groupe de partenaires de mission et de sœurs parcourront les 17.000 kilomètres qui les séparent d’Angers et chacun et chacune ira à la découverte sa propre expérience fondatrice.
Nos partenaires de mission ont une certaine connaissance de notre histoire fondatrice. Ils ont participé à des programmes d’orientation et de formation. Ils savent qui est Madame Lamy, ils connaissent l’expérience de Marie-Euphrasie à Tours et ainsi que l’histoire de la construction du tunnel. Nos sources fondatrices nous appellent à visiter ces lieux aujourd’hui.
Quelle différence pour notre histoire si Monsieur Pelletier avait été un fermier ou un pécheur. Quelle différence pour notre histoire si l’Evêque avait encouragé Marie Euphrasie à aller et venir de la Maison-Mère comme elle le souhaitait. Quelle différence pour notre histoire si Madame Lamy ce jour-là eut été souffrante et qu’elle fut restée chez elle. Ces pages d’histoire, nous les tournons depuis presque quatre cent ans. Les histoires vivent car elles parlent d’actions qui, quand elles ont été entreprises, étaient déphasées par rapport à leur temps. Au Bon Pasteur, les archives ont été impeccablement conservées. Nous avons des sources primaires, des lettres et des journaux bien préservés, restaurés et protégés. Un lieu peut parler de manières qui ne sont pas possibles aux livres, dit Noreen.
Le pèlerinage est un temps qui met chacun et chacune en condition de rencontrer son centre profond. Ce centre est ce qui souvent nous maintient quand les choses s’effondrent. Le pèlerinage d’octobre va maintenir ensemble Angers et Australie-Nouvelle Zélande, la province la plus lointaine du point de vue géographique dans Congrégation. Je sais que beaucoup au Bon-Pasteur, sœurs et partenaires de mission, n'ont pas eu l'opportunité de venir à Angers. J'espère qu'à l'avenir, ils seront nombreux à y venir, de près et de loin.