Le secret est de croire en soi

Article par le Bureau provincial des communications,
Province de Colombo-Venezuela.

La Fondation El Buen Pastor de la Province de Colombo-Venezuela assure un accompagnement spirituel, et facilite les processus d’autonomisation des femmes opprimées et exclues par la conjonction des inégalités, de la discrimination et de toute forme de domination. Libérées de la violence, elles auront la possibilité d’atteindre les objectifs qu’elles souhaitent pour leur vie.

En novembre 2021, à l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et en réponse aux 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, la Fondation a organisé le concours intitulé « Le secret est de croire en soi : si vous pouvez faire valoir vos droits, vous pouvez accomplir beaucoup plus de choses ».  Ce concours visait à envoyer un message sur la prévention de la violence à l’égard des femmes, à partir des témoignages des participantes au programme qui ont raconté leur perception de la violence, de manière créative.


Participants au concours au centre communautaire Esperanza au Venezuela.

Voix des femmes participantes

« Je suis née et j’ai grandi à la campagne dans la municipalité de San Luis. Je suis arrivée à Medellín, forcée à me déplacer pour fuir la violence. Lorsque j’ai rencontré la Fondation, ils ont commencé à me donner une merveilleuse formation et m’ont permis de reconnaitre nos droits, en tant que femmes.

_ Je me suis libérée des peurs et des doutes que j’apportais avec moi ; maintenant je me sens calme et accompagnée. De plus, j’ai pu créer mon entreprise de vente de 'Antioquia chorizos', que je fabrique moi-même et distribue sur commande. » (Marleny Salazar)

« Tout ce que vous apprenez est un avantage », tels sont les mots d’Oriannis Ávila (à gauche), une femme forte qui a pris confiance en ses capacités. Elle déclare : « Ma participation au concours a été très enrichissante : j’ai appris de nouvelles choses et j’ai fait face à mon trac. Je me suis découverte comme une femme capable, avec des compétences de compréhension et j’ai appris surtout, à me faire confiance.

_ Grâce à mon parcours avec la Fondation El Buen Pastor, j’ai réussi à changer de nombreux aspects de ma vie. J’ai acquis une tranquillité émotionnelle, la patience et une recherche constante de solutions aux problèmes. Aujourd’hui, je sens que je me suis libérée, que petit à petit, je suis devenue la femme que je veux être, responsable et confiante dans les grandes choses que je peux accomplir. » (Oriannis Ávil)

« Lorsque j’ai été invitée à participer au concours, je me suis sentie très à l’aise, étant donné que n’avons pas toujours l’occasion de parler des problèmes de violence faites aux femmes. Ici, on nous enseigne comment prévenir cette violence et admettre que nous ne pouvons pas être insouciantes et rester silencieuses. Ce sont nos actions qui vont changer le cours des choses.

_ En tant que femme, j’ai subi des violences, mais j’ai commencé à vouloir m’en sortir et grâce à l’accompagnement de la Fondation et avec le soutien d’un psychologue, j’ai commencé à entrer dans mon moi intérieur. Même après avoir reconnu, qu’en tant que femmes migrantes, les choses ne sont pas faciles, j’ai commencé à me demander en quoi consistait mon projet de vie. J’ai reconnu que je pouvais être heureuse, que je n’étais pas seule et que je pouvais aller de l’avant. J’ai commencé à mieux me connaitre, à voir ma place et les dons que Dieu m’a donné. J’ai ainsi créé ma propre entreprise d’artisanat, de pâtisserie et de différents travaux artisanaux.

_ Grâce à cela, je peux subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille restée au Venezuela. J’invite les femmes à unir leurs voix pour dire aux autres femmes qu’elles ne sont pas seules et que, tout comme j’ai pu accomplir beaucoup de choses, elles peuvent le faire aussi. » (Yuliany Villamizar)

Il convient de souligner le potentiel, la motivation et les réalisations de plusieurs des femmes qui ont participé depuis 2020 au programme de la Fondation El Buen Pastor en Colombie et au Venezuela. Ceci se manifeste, à travers leur voix, pour envisager une vie sans violence et la possibilité d’une autonomisation pour aller vers le changement.